linceuldeturin.info

LA DEMONSTRATION

La gloire de l’intelligence

La gloire de l’intelligence est dans sa capacité à révéler la réalité, au sens le plus large. L’expertise d’un objet, quel qu’il soit, exige une méthode intellectuelle intimement liée à sa  nature propre. Ce qui faisait dire à Pascal que la méthode doit être tirée de l’objet lui-même. Idéalement, il doit donc y avoir une méthode d’expertise par objet et nulle pièce archéologique n’est plus justiciable de cette nécessité que le Linceul de Turin.

L’exigence de vérité

C’est à cette exigence de vérité intrinsèque que s’est soumise la démonstration scientifique de l’authenticité du Linceul, présentée au Symposium de Paris (1989) et prouvant que la datation au C14 était fausse. C’est elle qui a triomphé au Symposium de Rome (1993), entraînant la reconnaissance officielle de l’authenticité scientifique du Linceul, à l’unanimité, et qui, après le retrait du British Museum (1990), n’a cessé d’être confirmée par les faits et par les travaux ultérieurs jusqu’en 2010.

Faux ou authentique ? La nécessité d’un jugement pour trancher

En 1988, la datation au C14 avait introduit une contradiction épistémologique imposant un jugement de vérité rendue nécessaire pour départager deux évaluations opposées du Linceul : celle de l’authentique, qui triomphait après les travaux du STURP en 1978, et celle du faux,  imprudemment soutenu pat le British Museum en 1989. Deux contradictoires ne pouvant toutes deux se réclamer de la Science, il fallait trancher par un jugement de vérité relevant du recours à l’épistémologie, science des sciences et tribunal des sciences. Telle est l’origine du recours à l’épistémologie globale présentée au Symposium de Paris et dont la réédition est rendue nécessaire par l’actuel parti pris d’ambiguïté, adopté aujourd’hui par les média et par ceux qui poussent à conserver l’optique de 1988 alors que la page scientifique en est tournée. 

L’approche méthodologique 

En 2010 comme en 1989, pour parvenir à la conclusion scientifique, c’est-à-dire certaine, la méthode d’expertise exige de respecter les principes suivants et de considérer que :

1)      Le Linceul est, avant tout, un objet scientifique, écrit en langage scientifique sans l’usage duquel nul ne peut comprendre un seul mot ; il faut donc séparer le scientifique du « religieux » à mettre à part dans une « boîte noire » ;  

2)      Il exige un jugement de Vérité spécifique relevant d’une épistémologie globale ;

3)      Seule l’autorité scientifique de la communauté scientifique internationale, représentative, exhaustive ( et donc interdisciplinaire ) et conclusive, réunie en assemblée, pouvait validement faire la proclamation officielle de ce jugement de Vérité scientifique. Ce qui fut fait à Rome en 1993, validant par là même la Démonstration. .

La méthode «  crémaillère »

Le principe de la méthode d’authentification « à engrenage » est simple. Puisque le Linceul « existe » c’est qu’il a un générateur, parmi les cinq suivant : un artiste, un faussaire, un homme crucifié (inconnu), le vrai linceul de Jésus, le vrai linceul des évangiles. Authentifier le Linceul revient à identifier, pas à pas, un de ces cinq cas. Dès 1989, l’épistémologie d’ensemble du Linceul a permis de conclure à l’authenticité du Linceul et à la fausseté de la datation au C14, à partir de la table épistémologique suivante visualisant l’ensemble de la problématique ( L’Eglise à l’épreuve du Linceul, p. 94 ) :

Table épistémologique

Les faits ont validé ces cinq cas, à Turin (1978), à Paris (1989), à Londres (1990), à Rome (1993) et le dernier à Paris, pour le centenaire scientifique du 1998, dans édition de L’Enigme du Linceul (Fayard)

De l’ambiguïté du C14 à celle du « Mystère »

Pourtant, à l’ouverture de l’Ostension de 2010, au lieu de tirer les conclusions qui s’imposent après le naufrage du C14 de 1988, au nom du « mystère » on voudrait maintenir l’opinion dans l’ambiguïté introduite en 1988 par sa fausse datation. Le C14 est mort, vive le « mystère » …

Les deux impératifs de 2010

Les « effets spéciaux » sur le « mystère » envahissant les média et l’édition empêchent de voir l’Evidence et l’essentiel de l’actualité scientifique qui porte aujourd’hui sur deux impératifs :

  Obtenir la reconnaissance officielle de l’authenticité ( scientifique ) par l’Eglise ( qui dit  respecter le verdict de la science ) est la première priorité. Le lâchage  du C14 ( seul obstacle après les travaux du STURP en 1978 ), étant rendu manifeste par l’émission d’ARTE du 3 avril 2010, la reconnaissance de l’authenticité devrait être quasi « automatique » ;

  Tirer les conclusions de l’atteinte à la déontologie, scientifique et  journalistique, par la datation au C14, pour reconnaître  :

1.      Au plan de la déontologie scientifique, qu’elle a été présentée comme un sommet scientifique, alors qu’elle s’était mise hors la loi du modèle scientifique interdisciplinaire ; qu’il faut en revenir à la méthode de datation interdisciplinaire ;

2.      Au plan de la déontologie journalistique, que sa couverture médiatique a été faite en empilant des « opinions » biaisées, en faisant de fausses symétries, en jouant sur un prétendu clivage « religieux » qui empêcherait de conclure, en cachant au public la véritable réalité scientifique : en particulier l’acquis décisif de la recherche française,  l’autorité des Symposium de Paris (1989) et de Rome (1993), et même celle du British Museum (1990) en matière de faux, pour ne parler que la recherche anglo-saxonne, par surcroît tronquée et biaisée.

Pas de méthode, pas de vérité

Sans méthode, il ne saurait y avoir de jugement de vérité possible. L’aveuglement sur l’essentiel, c’est ce à quoi conduit l’introduction du sensationnel et du divertissement médiatique, là où il faut du sérieux, de la méthode de la continuité. Le refus des média de respecter la déontologie scientifique, au profit des effets spéciaux voire spécieux sur le « mystère », constitue un procédé de brouillage de l’acquis du « statut scientifique du Linceul » justifiant, de fait, le verrouillage de l’authentification par le Saint Siège.

Une bataille à l’envers

Ce brouillage est d’autant plus facile à entretenir que, depuis l’origine, le Linceul est l’objet d’une bataille à l’envers opposant religieux et historiens ( opinant pour le faux, par défaut de méthodologie ), d’un côté, aux artistes et aux scientifiques ( démontrant l’authenticité directement ), de l’autre. Le procédé médiatique du « micro trottoir » fait ici merveille en jouant sur l’opinion ( la « foi » ), l’ennemi de toujours de la pensée, de la science et de la raison.

Le nécessaire retour aux découvertes françaises

Comble de confusion, on donne la parole ou l’écrit sans faire les distinctions qui s’imposent sur l’autorité et le degré de crédibilité des intervenants en mêlant indistinctement : fondateurs historiques des premières années, inventeurs notables, acteurs scientifiques, théologiens, copieurs, journalistes en mal de papier, illusionnistes, vaniteux, amuseurs, voire contrefacteurs. Tout est livré pèle-mêle au public pour son plus grand désarroi. On ne parle que de la recherche anglo-saxonne alors que l’essentiel des découvertes décisives est françaises (sans oublier pour autant le STURP, d’ailleurs présent à Paris et à Rome).

L’évidence invincible

Rechercher la vérité impose donc, d’abord, de se limiter au petit nombre des sources scientifiques faisant autorité, des intervenants agissant chacun dans sa partie et mettant sa crédibilité professionnelle en jeu.

L’évidence de l’immense vérité scientifique qu’est le Linceul apparaît alors dans toute sa lumière, comme l’absurdité de son contraire : au nom du « Mystère » et de prétendus clivages on voudrait nous faire croire que la Science moderne n’est pas capable de faire la différence entre un authentique et un faux… de qui se moque-t-on !

Est est , non non. Telle est la vérité invincible dont témoigne la Démonstration à toute personne désireuse de connaître la vérité.